En évacuant d’entrée une course à la richesse — et donc à la production — on stabilise un espace de création dont chacun doit accepter les limites et apprécier les avantages. Si ça nous permet de pérenniser notre activité, c’est parfait. Les ambitions financières ou structurelles de certains éditeurs — de toute taille — m’amusent toujours immodérément, on entre là dans des histoires d’égos et de course à la réussite (et donc de complexes). Je trouve paradoxal de manipuler l’objet livre, qui est un support de culture, avec ce type de pratiques, c’est exactement nier son objet et en faire une simple marchandise.