La bande dessinée muette

de

Introduction
I) La bande dessinée muette
II) Apparition d’une bande dessinée muette contemporaine
III) Langage et thèmes de la bande dessinée muette contemporaine
IV) Le futur de la bande dessinée muette contemporaine est-il muet ?
Conclusion
Annexes
– Annexe I : Schéma des relations texte / image dans la bande dessinée
– Annexe II : Le champ de la bande dessinée muette

– Glossaire
– Bibliographie

GLOSSAIRE

Album : Voir Format album.

Alternative comics : Expression des années quatre-vingts qui désignait aux Etats Unis à la fois les éditeurs de moyenne importance comme Dark Horse et des revues plus «arty» comme Raw d’Art Spigelman. Avec l’apparition de l’expression «indy comix» au début des années quatre-vingt-dix, «alternative comics» ne désigne plus que les éditeurs de moyenne importance comme Dark Horse ou Kitchen Sink. Des revues comme Raw sont maintenant considérées comme faisant partie de la bande dessinée indépendante.
Voir : Indy comix, Small press.

Anime : Nom masculin japonais, d’origine anglo-saxonne, désignant le dessin animé. Se prononce «animé».

Anime book : Expression japonaise désignant une manga fabriquée à partir de photogrammes de dessins animés. On y rajoute des textes, des bulles et des onomatopées après les avoir découpés, manipulés et réagencés. Sorte de manga en couleur (mais aussi beaucoup plus chères), venant achever le cycle manga — dessin animé. On trouve aussi l’expression «animekomikkusu» et «anime-ban».

Artbook : Expression japonaise d’origine anglo-saxonne, désignant un livre luxueux et de grand format consacré à un auteur, une série, un personnage ou un dessin animé. Il regroupe croquis, illustrations, story-boards, photogrammes de films, photos des produits dérivés, inédits, etc.
Voir : Databook

Bande dessinée indépendante ou bande dessinée «indé» : Expression apparue au début des années quatre-vingt-dix pour désigner une bande dessinée qui n’est ni du domaine «underground» des fanzines, ni de celui des grands éditeurs et leurs standards de production. La première tentative de définition a été faite dans Le Lézard n°4-5 en Juillet 1991. On y parlait de «micro-édition (…) entre l’édition artisanale et le fanzine de luxe». Par la suite le mot «indépendant» a rapidement été adopté par analogie avec celui utilisé par les amateurs de musique rock «indé» popularisée par des revues comme Les inrockuptibles. Dans la foulée des notions telles que «label», «major» (les grands éditeurs) ont aussi été adoptées.
La bande dessinée «indé» touche le même public, celui des jeunes adultes citadins de 18 à 35 ans, et revendique des positions littéraires et artistiques.
Depuis à peu près cinq ans les indépendants sont distingués des fanzines au salon d’Angoulême. Les indépendants sont de structures fragiles souvent aidés par des institutions comme le Centre National du Livre. En 1999, le stand du CNBDI au salon du livre, était entièrement réservé aux indépendants comme : L’Association, Amok, Cornélius, la comédie illustrée, Les étoiles et les cochons, Bonté divine, Vertige Graphic, Fréon, etc.
Voir : Labels indépendants, indy comics

Bulle ou ballon : Espace où sont retranscrits verbalement ou en images, les dialogues ou les pensées des personnages de la bande dessinée. Dans notre étude nous distinguons nettement bulle et ballon de phylactère.
Voir : Phylactère.

Case : Surface d’une image délimitée par le cadre dessiné. Elle est l’unité minimale de la bande dessinée, la base de son langage.

Closure : Notion utilisée par Scott McCloud dans son livre Understanding comics. Notion intraduisible, mêlant à la fois l’idée de cadrage et de hors champ, de condensation ou d’ellipse. Le closure s’insère dans l’espace interstitiel entre deux ou plusieurs cases, voire entre plusieurs planches et/ou plusieurs albums ! Pour McCloud le closure est «la grammaire de la bande dessinée» et il se fait à six niveaux sémantiques : la durée, l’action, le sujet, le lieu, l’aspect et la juxtaposition.

Comics ou Comix : Nom anglo-saxon désignant la bande dessinée. Le mot comics est antérieur à comix. A l’origine, ce dernier terme est apparu pour désigner les bandes dessinées underground. Aujourd’hui les deux mots sont équivalents.

Comic book : Expression américaine désignant les fascicules de bande dessinée contenant le plus souvent un épisode des aventures d’un super-héros.
Voir : Format comics.

Comics code authority : Code de conduite mis en place par les éditeurs américains en 1954, pour protéger la jeunesse et se prévenir de la censure de l’Etat, à la suite des remous provoqués par le livre Seduction of the innocents du docteur Fredric Wertham. Cette réaction a fragilisé l’industrie du comic book en provoquant la disparition de l’éditeur EC Comics (Vault of Horror, Tales From the Crypt, etc.) qui promouvait une bande dessinée particulièrement créative avec des auteurs comme Bernie Krigstein (1919-1990) par exemple.

Comic strip : Expression américaine désignant les bandes dessinées de quatre cases en moyenne paraissant dans la presse quotidienne. Synonyme de Daily strip.

Daily strip : voir Comic strip.

Databook : Artbook contenant plus de documents écrits que d’images.
Voir : Artbook

Diégèse : L’univers spatio-temporel désigné par le récit.

Fanzine : Mot issu de la contraction de fanatique et magazine. Le plus souvent il désigne des publications médiocrement imprimées (en majorité photocopiées), faites par des bénévoles, montrant des travaux critiques, journalistiques, ou artistiques. On y côtoie le pire, comme le meilleur. Les fanzines permettent à de jeunes auteurs de faire leurs premiers pas (et le plus souvent leurs derniers) dans le monde de la bande dessinée. Cela explique en partie leur durée de vie assez courte, le passage à la vie adulte de leur(s) créateur(s) leur étant souvent fatal.
Quand le fanzine passe à une vitesse supérieure (fabrication soignée, couvertures et pages en quadrichromie, etc.) il peut être qualifié de prozine. La connotation assez négative des mots fanzines et prozines sont en partie à l’origine de l’adoption de l’expression indépendants.
Beaucoup plus récemment, l’émergence de l’internet est à l’origine du mot webzine. Il peut s’agir de fanzines ayant changés de support (comme du9 par exemple) mais dans leur écrasante majorité ils n’existent et n’ont existé que sous la forme électronique de pages webs (Ex : Spoutnik, Cyborg, etc.)

Format album : Désigne le standard des albums franco-belges, un format faisant en moyenne entre 30 à 32 cm en hauteur, sur 22 à 24 en largeur. L’album comprend 48 pages et suivant la date de la première édition ou la notoriété de l’auteur, le nombre de pages peut varier à 56 ou 62 pages maximum. Les albums sont majoritairement en couleur, imprimés sur un papier de bonne qualité, brochés ou reliés par des couvertures cartonnées. Leur prix de vente moyen se situe entre 50 et 75 francs (ou respectivement entre 7,5€ et 11,5€).

Format comics : Cette expression désigne un format oscillant en moyenne autour de 25 cm en hauteur et 17 cm de largeur. Ce format est proche de celui des livres traditionnels. Le nombre de pages est très variable, mais basé sur des cahiers de 24, 32 ou 48 pages. La couleur et la qualité d’impression varient suivant les éditeurs et/ou le public visé. Le façonnage peut lui aussi varier, il va du fascicule agrafé (comic book) au livre broché (soft cover). Il est exceptionnellement cartonné (hard cover), dans le cadre de tirages de têtes ou d’éditions commémoratives.
Ce format est apparu en France au début des années quatre-vingts (collection «Atomium» chez Magic-Strip) et est devenu le format favori des éditeurs indépendants dans les années quatre-vingt-dix.

Format manga : Cette expression désigne un format de poche — appelé tankôbon au Japon, qui veut dire littéralement «volume séparé» — d’une taille comprise entre 17 et 21cm de hauteur sur 11 et 15cm de largeur. Un volume contient en moyenne 200 pages. Il descend rarement en dessous des 100 et peut dépasser les 1000 pages. Coûtant en moyenne 400 yen, ils sont en noir et blanc sur un papier médiocre mais certains volumes peuvent bénéficier d’une introduction en couleur d’une dizaine de planches, sur papier glacé. La grande majorité des volumes sont brochés avec des couvertures (au mieux) en bichromie, mais systématiquement recouvertes d’une jaquette en quadrichromie, richement illustrée. Parmi les tankôbon les plus communs citons : le aizoku-ban (couverture cartonnée, en générale une édition définitive ou des œuvres complètes), l’ anime-ban (voir anime book), le kaizoku-ban (une édition pirate), ou le gouka-ban (une édition de luxe, un tirage limité pouvant être numéroté et signé par exemple).

Fumetti : Nom désignant les bandes dessinées en Italie.

Funnies : Nom désignant la bande dessinée aux Etats-Unis avant l’adoption définitive du mot comics dans les années trente. Aujourd’hui Funnies désigne les comic strips de 1895 à 1935.

Graphic novel : Cette expression américaine désigne des bandes dessinées adultes («for mature readers»), loin des standards éditoriaux et de la division du travail traditionnelle aux comic books. Dans le cadre du graphic novel un dessinateur peut, par exemple, utiliser n’importe quelle technique graphique et de pagination. Ce concept éditorial émerge à la fin des années soixante-dix de l’influence de la bande dessinée européenne et plus particulièrement d’auteurs comme Druillet et Mœbius.
Exemple de graphic novel : Blood de J. DeMatteis et K. Williams, Moonshadow de J. DeMatteis et J. Muth, Stray Toaster de Bill Sienkiewicz, etc.
Voir : Label

Historietas : Nom désignant la bande dessinée en Espagne

Indés ou indépendants : Voir Bandes dessinées indépendantes.

Indy comics ou independent comics : L’équivalent américain de l’expression «bande dessinée indépendante». Apparu là encore au début des années 90. Un magazine (Indy magazine) et un festival nommé SPX (Small Press Expo crée en 1993) focalisent toute cette mouvance.
SPX est lié au CBLDF, le Comic Book Legal Defense Fund association à but non lucratif luttant contre la censure et aidant les auteurs, éditeurs et libraires attaqués en justice. En 1997 par exemple, deux gérants de boutique de comics ont été déclarés «coupables d’obscénité» et attaqués en justice pour avoir mis en vente des livres de Crumb, des frères Hernandez et de Neil Gaiman. Mike Diana dessinateur underground, a été condamné pour la même raison et libéré sur parole avec pour condition de ne plus dessiner des images obscènes. Le CBLDF existe depuis 1990.
Notons que certains critiques américains notamment Gary Groth du Comics Journal, continuent de préférer l’expression alternative comics, car des éditeurs comme Image se targuent d’être indépendants (étant créés par des dessinateurs dissidents des majors) tout en publiant exactement les mêmes comics que Marvel ou DC.
Voir aussi : Bande dessinée indépendante, Small press, Fanzine, alternative comics.

Intégrale : Ce terme désigne des albums compilant en un seul volume des séries limitées.
Il y a aussi les intégrales de réédition, qui contiennent 2 ou 3 albums de 48 pages maximum, consacrées à de grands auteurs (Jijé, Mitacq) ou aux grandes séries franco-belges comme : Bob Morane, Tanguy et Laverdure, Achille Talon, Lucky Luke, Barbe Rouge, Rahan, etc. Elles permettent à leurs éditeurs de gérer plus facilement les séries ayant un grand nombre d’albums et/ou de tenter de relancer des ventes stagnantes ou déclinantes. Le principe des intégrales est apparu dans les années quatre-vingts avec les Lucky Luke de chez Dupuis, pour prendre son essor dans les années 90 et devenir un véritable marché, incontournable en période de fêtes de fin d’année.
Schématiquement le phénomène des intégrales peut être comparé à celui des compilations dans l’industrie de la musique enregistrée.
Voir : Série limitée.

Label : Les labels sont une particularité américaine. Ils sont une réponse des majors (DC et Marvel) à l’émergence, à la fin des années soixante-dix, des magazines «for mature readers» d’inspiration européenne comme Heavy Metal ou Starlog. Les labels leur ont permis de toucher le même public, et de publier des «graphic novel». Le label de Marvel est Epic et celui de DC est Vertigo.
Récemment des labels liés à un genre ont été crées chez DC, comme Helix par exemple, pour regrouper les comics spécialisés dans le genre science-fiction.

Label indépendant : Le mot label est ici synonyme d’éditeur. L’amalgame vient de l’analogie faite entre l’expression «bande dessinée indépendante» et celle plus usuelle de «rock indépendant».
Voir : Label et Bande dessinée indépendante.

Lianhuanhua : Expression désignant la bande dessinée en Chine. Dans sa traduction littérale la plus courante, cela signifie images enchaînées.

Major : mot anglo-saxon désignant les deux grands éditeurs américains de comic books : DC et Marvel. Le leader depuis deux ans est DC, l’éditeur de Superman et Batman, vient ensuite Marvel éditeur de Spiderman, X-men, Hulk, etc, qui a longtemps dominé les ventes.
Par extension l’expression désigne tous les éditeurs grand public leaders sur leur marché. La notion de major s’oppose à celle d’éditeur indépendant.
Voir : Label et Bande dessinée indépendante.

Manga : Nom désignant la bande dessinée au Japon. Manga dans sa traduction la plus courante signifie «images dérisoires». La langue japonaise ignorant les distinctions de genre, on peut aussi bien dire le manga que la manga. Dans le cadre de ce travail, nous privilégions manga au genre féminin, puisque nous parlons de «bande dessinée» expression de genre féminin. Notons que les Japonais emploient aussi très communément le terme anglo-américain comix et son dérivé japonais Komikkusu.

Manga-ka : Auteur de bande dessinée au Japon.

Mini-série : Expression américaine, désignant un équivalent du one-shot mais sur plusieurs numéros. Une mini-série fait en moyenne quatre numéros, rarement plus de dix.
Voir : One-shot.

Monstration : Production d’un simulacre analogique.

Narratif : Le texte narratif est dans un cadre comme le texte récitatif, mais il est de la même nature dialogique ou monologique qu’un texte de bulles. Le plus souvent le narratif est soit le discours d’un narrateur, soit le monologue d’un personnage. Quand plusieurs narratifs de personnages distincts interviennent dans une même case ils sont en général distingués par le cadre (formes, couleurs, etc.) ou la typographie. Le cadre de narratifs peut être considéré comme une forme particulière de la bulle.
Voir : Récitatif.

OAV (Original Animation Video) : Dessins animés conçus directement pour la vente en vidéo, laser disc ou DVD, sans sortie préalable au cinéma ou sur une chaîne de télévision. La qualité est en générale meilleure que les séries passant à la TV mais reste moins bonne que celle des films de cinéma. Pour schématiser les dessins animés des séries télés utilisent en moyenne 8 à 10 images par secondes, une OAV ente 10 et 15, et un film cinéma 24. Les Japonais emploient aussi le terme OVA.

One-shot : Expression américaine pour désigner un comics qui ne fait pas partie d’une série et qui n’est pas à suivre. Le one-shot est souvent un comics plus ambitieux dans sa conception et plus soigneux dans son façonnage. Il sert à la fois de vitrine prestigieuse à l’éditeur et d’étude de marché. Aux États-Unis la série limitée, appelée mini-série, peut aussi jouer ce rôle.
Voir : Mini-série.

Onomatopée : «Transposition écrite d’un bruit ou d’un son». Cette définition la plus commune est d’origine littéraire, mais elle ne reflète qu’une partie de l’onomatopée de bande dessinée qui se définit aussi comme la traduction graphique d’un état du son : son intensité (lettrage énorme ou tout petit), sa fréquence (calligraphie serrée ou large des lettres par exemple) et de son timbre (utilisation de la couleur rose pour traduire une voix féminine enjôleuse ou d’un alphabet gothique pour traduire le timbre de la langue allemande (comme dans Astérix chez les Goths par exemple)). La dimension graphique est dominante dans l’onomatopée de bande dessinée. L’onomatopée est perçue, mais le plus souvent elle n’est pas lue, prononcée. Des mots peuvent faire office d’onomatopées en étant uniquement calligraphiés comme des onomatopées de bandes dessinées. L’exemple le plus célèbre est le mot «Tonnerre» calligraphié comme un éclair dans Ulysse de Lob et Pichard.

OuBaPo : OUvroir de BAnde dessinée POtentielle créé le 28 octobre 1992 en accord et sur les principes de l’OuLiPo, le célèbre mouvement littéraire créé par Raymond Queneau et François Le Lionnais dans les années soixante.

Planche : Ensemble des cases figurant sur la même page.

Plan : Nous utilisons une échelle conventionnelle de plans divisés en sept catégories. La première est celle du plan d’ensemble (ou long shot) qui plante généralement un décor. Vient ensuite le plan de demi-ensemble qui plante le décor et montre les personnages y évoluant. La troisième catégorie est celle du plan moyen (ou medium shot) qui montre les personnages en pied. La quatrième est celle du plan américain ou italien qui cadre les personnages à partir de la mi-cuisse. Il est suivi du plan rapproché (big shot) qui cadre les personnages au niveau du buste. La sixième catégorie est celle du gros plan (close-up) qui cadre sur le visage des personnages. Enfin la septième et dernière catégorie, celle du très gros plan (insert) qui agrandit démesurément un détail.

Phylactère : Banderole contenant un texte calligraphié dans les manuscrits ou imagiers du Moyen-Age et de la Renaissance. Le phylactère est un lointain ancêtre de la bulle et du ballon.
Voir : Bulle, Ballon.

Reproductibilité technique : Aptitude d’une œuvre à être reproduite en série par un procédé mécanique, ou de nos jours électronique. Notion empruntée à Walter Benjamin.

Récitatif : Texte de commentaires figurant dans l’image sans être attribués à l’un des personnages du récit. Exemple : «Pendant ce temps», «Un an plus tard», «Soudain», «Plus loin», «Arrivé à», «Il était une fois..», etc. Les récitatifs ne doivent pas être confondus avec les narratifs.
Voir : Narratif.

Séquentialité : Néologisme créé par substantivation de l’adjectif «séquentiel». Il désigne le caractère de ce qui forme une séquence.

Série limitée : Histoire s’étirant sur deux albums et plus. Elle fait rarement plus de huit albums. Une série limitée suivant son succès peut être regroupée sous forme d’intégrale. Au départ c’était un moyen pour les auteurs de s’écarter du standard des 48 pages de l’album de série (avec une histoire par album, un personnage récurrent indéfiniment, etc.). Pour cette raison les séries limitées sont principalement destinées aux adultes.
Voir : Intégrale.

Shôjo manga : Manga pour les jeunes filles et adolescentes. Ex : Candy Candy, Sailor Moon. On trouve aussi l’orthographe shojo et shoujo.

Shônen manga : Manga pour les jeunes garçons et adolescents. On trouve aussi l’orthographe shonen et shounen.

Small press : Expression américaine désignant les petits éditeurs, les labels indépendants, les fanzines, les one-man-zines, et les mini-comix.

Strip (ou bande) : Ensemble de cases figurant sur une même ligne horizontale.

Super-Déformé ou SD : Ce sont des formes parodiques de personnages de manga ou de dessins animés. Ils apparaissent de temps en temps de manière furtive pour donner un effet comique, mais certaines manga leur sont consacrées. En France, l’expression la plus employée est «super deformed»…

Sunday strip : Comic strip publié uniquement dans les suppléments dominicaux en couleur des quotidiens américains. Le Sunday strip se différencie du comic strip en étant en couleur et en ayant le format d’une planche.
Voir : Comic strip, Daily strip, strip.

Tabulaire, tabularité : Notion qui prend en compte toute la planche de bande dessinée dans sa conception et réalisation ou dans son déchiffrement (lecture panoptique).

Tankôbon : Format poche des albums japonais.
Voir : Format manga.

Webzine : Mot désignant les sites internet équivalents à des fanzines. Parmi les webzines les plus connus : Cyborg, du9, Univers BD, Spoutnik, etc.
Cette désignation générique peut être affinée par une classification en trois catégories :
1) les webzines comme du9 ou Univers BD, faits par plusieurs personnes avec une périodicité régulière, ici, mensuelle.
2) les sites web comme Spoutnik qui regroupent des articles de différentes personnes, mais dont les mises à jours sont irrégulières.
3) Les homepages, ou pages personnelles faites par une seule personne comme Cyborg, par exemple, avec une périodicité encore plus aléatoire.
Voir : Fanzines.

BIBLIOGRAPHIE

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GLASSER (Jean-Claude) : «Le professeur Nimbus ou tempête sous un poil d’interrogation», préface in Les aventures du Professeur Nimbus, DAIX (André), Paris, Futuropolis, collection «Copyright», 1985, pp.5-10.
GOIMARD (Jacques) : «La bande dessinée : une littérature pour demain», in Le Monde, Paris, 1er Novembre 1974, pp.16-17.
GOIMARD (Jacques) : «La bande dessinée», in Le Monde, Paris, 27 Août 1976, p.13.
GROENSTEEN (Thierry) : «Un premier bouquet de contraintes», in OuBaPo n°1, Paris, L’Association, Janvier 1997.
GROENSTEEN (Thierry) : «Histoire de la bande dessinée muette (première partie)», in 9ième Art n°2, Angoulême, CNBDI, 1997, pp. 60-75.
GROENSTEEN (Thierry) : «Histoire de la bande dessinée muette (deuxième partie)», in 9ième Art n°3, Angoulême, CNBDI, 1998, pp. 92-105.
KLEIN (Gérard) : «Moebius : l’homme est-il bond ? ou la révolution de l’art zach», in (A Suivre) n°10, Paris, Casterman, Novembre 1978, pp.58-59.
LACASSIN (Francis) : «La bande dessinée», in La grande encyclopédie Larousse volume 7, Paris, Larousse, 1972, pp.1445-1450.
LACASSIN (Francis) et FREMION (Yves) : «La bande dessinée», in Encyclopédia Universalis vol. 3, Paris, 1990, pp.795-801.
LASCAULT (Gilbert) : «22 paragraphes et beaucoup de courts récits autour des histoires en images du XIXième siècle», in Autour de la b.d., Bruxelles, Lebeer-Hossmann, 1985, pp.51-82.
LASCAULT (Gilbert) : «Divagation sur la bande dessinée», in L’arc n°50, Paris, 1972, pp.26-31.
McFARLANE (Todd) : «Pourquoi image ?», in McFARLANE (Todd) : Spawn : Questions t. 1, Paris, Béthy, collection «Comics culture», 1997, pp.5-10.
MARTINEZ (Léa) : «Analyse structurale de la b.d.», in Image et communication, THIBAULT LAULAN (A.M.), Paris, Editions Universtaires, collection «Encyclopédie universitaire», 1972, pp.171-181.
MASSON (Pierre) : «B.d. et critique, autour de la relation texte-image», in Europe n°720, Paris, Avril 1989, pp.47-53.
MOREL (Jean-Paul) : «Les aventures de Titien et Milou», in Beaux Arts n°108, Paris, Janvier 1993, pp. 34-40.
MORIN (Philippe) : «La micro-édition, ou le retour des petits mickeys qui n’ont pas peur des gros», in Le Lézard n°4/5, Paris, L.E.Z.A.R.D., Juillet 1991, pp.24-26.
MURAY (Philippe) : «B.d., la horde dessinée», in Art Press, n° ?, Paris, Juillet 1977.
SMOLDEREN (Thierry) : «Bande dessinée, feuilleton et cerveau droit», in Les cahiers de la bande dessinée n°70, Grenoble, Glénat, Juillet-Août 1986, pp.54-58.
TISSERON (Serge) : «La bande dessinée peut-elle être pédagogique ?», in Communication et langages n°35, Paris, 3ème trimestre 1977, pp.11-21.
TOUSSAINT (Bernard) : «Idéographie et bande dessinée», in Communications n°24, Paris, 1er trimestre 1976, pp.81-93.
TRAMSON (Jacques) : «Les adaptations de textes littéraires en bandes dessinées», in Europe n°720, Paris, Avril 1989, pp.80-87.

CATALOGUES D’EXPOSITION ET OUVRAGES COLLECTIFS :
Autour de la b.d., Bruxelles, Lebeer-Hossmann, 1985 (exposition qui a eu lieu au Palais des Beaux Arts de Charleroi du 12 Janvier au 3 Mars 1985).
Bande dessinée et figuration narrative, Paris, Musée national des arts décoratifs, 1967.
High and low, modern art and popular culture, New York, Museum of modern art, 1990.
La créativité en noir et blanc, Paris, Nouvelles éditions polaires, 1973.
Little Nemo au pays de Winsor McCay, Toulouse, CNBDI / Milan, 1990.
BOISSIER (Jean-Louis), DESTENAY (Patrick) et PICQUES (Marie-Chantal) Bandes dessinées Chinoises, Paris, C.C.I Centre Georges Pompidou / Centre de recherche de l’Université Paris VIII, 1982.

COLLOQUES :
La bande dessinée instrument pédagogique ? Vers une bande dessinée internationale ?, premier colloque sur la bande dessinée de la 14ième foire du livre pour la jeunesse de Bologne d’avril 1977, Paris, Serg, septembre 1977.

MONOGRAPHIE D’AUTEURS DE BANDES DESSINEES :
IMPARATO (Latino) : Alberto BRECCIA, ombres et lumières, Paris, Vertige Graphic, 1992.
LACROIX (Yves) et SOHET (Philippes) : ANDREAS, une monographie, Saint Egrève, Mosquito, 1997.
STEINBERG (Saul) : Dessins, Paris, Gallimard, 1956.

Le Chat Noir :
FOSSIER (François) : Les chats de Steinlen, Paris, Nathan, 1990.
OBERTHUR (Mariel) : Préface, in Histoires sans paroles du Chat Noir, Angoulême, CNBDI, 1998, pp.2 à 6.

Hergé :
PEETERS (Benoît) : Le monde d’Hergé, Tournai, Casterman, 1983.
SADOUL (Numa) : Tintin et moi, entretiens avec Hergé, Tournai, Casterman, 1983 (première édition 1975).
STERCKX (Pierre) et PEETERS (Benoît) : Hergé dessinateur : 60 ans d’aventures de Tinitin, Tournai, Casterman, 1988.

Mœbius :
GIRAUD (Jean) : Mœbius Giraud, histoire de mon double, Paris, Edition n°1, 1999.
SADOUL (Numa) : Mœbius, Tournai, Casterman, 1991.

ENTRETIENS :
BI (Jessie) : «Entretien avec KILLOFFER», in du9, Paris, Février 1996.
Collectif : «Interview de Lewis TRONDHEIM», in Jade n°8, Pignan, Six pieds sous terre, Avril 1994, p.23.
FINET (Nicolas) : «TANAKA : un drôle de tyrannosaure», in (A Suivre) n°216, Tournai, Casterman, Janvier 1996, pp.6-7.
FINET (Nicolas) : «TANIGUCHI : l’homme qui monte», in (A Suivre) n°216, Tournai, Casterman, Janvier 1996, pp.8-9.
GENDROT (Claude) : «Monsieur Gillon», in La dernière des salles obscures 2, GILLON (Paul) et LAPIERE (Denis), Marcinelle-Charleroi, Dupuis, collection «Aire Libre», Avril 1998.
GROENSTEEN (Thierry) : «Entretien avec ANDREAS», in Les Cahiers de la bande dessinée n°73, Grenoble, Janvier-Février 1987, pp.6-13.
GROENSTEEN (Thierry) et SMOLDEREN (Thierry) : «Entretien avec Will EISNER», in Les cahiers de la bande dessinée n°61, Janvier-Février 1985, pp.86-89.
GROTH (Gary) : «Understanding (Chris WARE’s) comics», in The Comics Journal n°200, Seattle, Fantagraphics, Décembre 1997, pp.119-178.
JENNEQUIN (Jean-Paul) et VERET (Dominique) : «Interview de Masashi TANAKA», in Tsunami n°7, Paris, Septembre 1993, pp.12-14.
LEDOUX (Alain) et MALTRET (Olivier) : «GIRAUD & MOEBIUS», in Sapristi n°27, Dieppe, Hiver 1993 (numéro spécial).

CINEMA :
AUMONT (Jacques) et MARIE (Michel) : L’analyse des films, Paris, Nathan, collection «Fac», 2ème édition 1995.
BETTON (Gérard) : Histoire du cinéma, Paris, PUF n° 81, collection «Que sais-je ?», 1ère édition, 1984.
DE MONTALVON (Christine) : Les mots du cinéma, Paris, Belin, collection «Le français retrouvé», 1987.
GARDIES (André) et BESSALEL (Jean) : 200 mots-clés de la théorie du cinéma, Paris, Cerf, 1992.
VANOYE (Francis) et GOLIOT-LETE (Anne) : Précis d’analyse filmique, Paris, Nathan, collection «128», 1992.

Bande dessinée et cinéma :
KOLP (Manuel) : Le langage cinématographique en bande déssinée, Bruxelles, Université de Bruxelles, collection «Le sens de l’image», 1992.
MELLOT (Philippe) : «Quand le ciné donne de la bande…», in Avant scène cinéma n°263, Paris, 1er Mars 1981, pp.31-46.
PEETERS (Benoît), FATON (Jacques) et PIERPONT (Philippe de) : Story Board, le cinéma dessiné, Bruxelles, Yellow Now, 1992.
TIBERI (Jean-Paul) : La bande dessinée et le cinéma, Paris, Regards, collection «Regards», n°1, 1981.

ROMANS PHOTOS :
BAETENS (Jan) : Du roman photo, Mannheim/Paris, Medusa Média/Impressions Nouvelles, 1994.

DIVERS :
BARONI (Danielle) et BOOTH-CLIBBORN (Edward) : Art graphique, Nathan, 1979.
BENJAMIN (Walter) : «L’œuvre d’art à l’ère de la reproductibilité technique» in Poésie et révolution, Tome II, Paris, Denoël, 1971.
BENOIST (Luc) : Signes, symboles et mythes, Paris, PUF n° 1605 de la collection «Que sais-je ?», 7ème édition, 1994.
BIJELJAC (Ranka) et BRETON (Roland) : Du langage aux langues, Paris, Gallimard, collection «Découvertes Gallimard» n°326, 1997.
CAUQUELIN (Anne) : L’art contemporain, Paris, PUF, collection «Que sais-je ?» n°2671, 1993.
CHEVREL (Yves) : La littérature comparée, Paris, PUF n° 499, collection «Que sais-je ?», 1ère édition, 1989.
CYRULNIK (Boris) : La naissance du sens, Paris, Hachette, collection «Pluriel», 1998, (1ère éd. 1995).
ETIEMBLE : «L’écriture», in Encyclopédia Universalis, vol. 7, Paris, 1990, p.910-917.
EVERAERT-DESMEDT (Nicole) : Le processus interprétatif, introduction à la sémiotique de Ch. S. Peirce, Liège, Mardaga, collection «philosophie et langage», 1990.
FREUD (Sigmund) : L’inquiétante étrangeté, Paris, Hatier, collection «Profil philosophie» n°722, Janvier 1987.
FREUD (Sigmund) : Le rêve et son interprétation, Paris, Gallimard, collection «Folio essai» n°12, 1986.
FREUD (Sigmund) : L’interprétation des rêves, Paris, PUF, 1976.
FREUND (Gisèle) : Photographie et société, Paris, Seuil, 1974.
GEORGES (Jean) : Le langage de signes, l’écriture et son double, Paris, Gallimard, collection «Découvertes» n°67, 1989.
GOMBRITCH (Ernest H.) : L’art et l’illusion, Paris, Gallimard, 1971.
GOMBRITCH (Ernest) et ERIBON (Didier) : Ce que l’image nous dit, Paris, Adam Biro, 1991.
GUEDJ (Denis) : L’empire des nombres, Paris, Gallimard, collection «Découvertes Gallimard» n°300, 1996.
JOLY (Martine) : Introduction à l’analyse de l’image, Paris, Nathan, collection «128», 1994.
JOLY (Martine) : L’image et les signes, approches sémiologique de l’image fixe, Paris, Nathan, collection «Nathan Université», 1994.
LICHTENSTEIN (Jacqueline) (sous la direction de) : La peinture, Paris, Larousse, collection «Textes essentiels», 1997 (1ère édition 1995).
MILLET (Catherine) : L’art contemporain, Paris, Flammarion, collection «Dominos», n°120, 1997.
RUDDER (Orlando de) : Ces mots qui font du bruit !, Paris, J.-C. Lattés, 1998.

Articles :
BATICLE (Yveline) : «Le verbal, l’iconique et les signes», in Communication et langages n°33, Paris, 1er trimestre 1977, pp.20-35.
COSSETTE (Claude) : «Image/texte et espace/temps», in Communication et langages n°34, Paris, 2ème trimestre 1977, pp.7-14.
GIROLAMI-BOULINIER (Andrée) : «L’énarque et le langage courant», in Communication et langages n°36, Paris, 4ème trim. 1977.
FONAGY (Ivan) : «Motivation et remotivation» in Poétique n°11, Paris, 3ème trim. 1972, pp.414-430.
KAHN (Laurence) : «La vie de l’âme», in L’âme au corps, arts et sciences 1793-1993, Paris, R.M.N. Gallimard-Electa, 1993, pp.514-523.
KRAUSS (Rosalind) : «Notes sur l’index», in Peinture et philosophie t.2, Paris, Macula, 1979.
TODOROV (Tzvetan) : «Introduction à la symbolique» in Poétique n°11, Paris, 3ème trim. 1972, pp.213-308.

SITES INTERNET :
STARWATCHER «Mœbius Arcana», (Entretiens, bibliographie nombreux documents). (offline)
du9 «l’autre bande dessinée». (Entretiens, articles, dossiers, chroniques, etc…).
SPOUTNIK (Histoire de la bande dessinée). (offline)
Thierry GROENSTEEN (Site personnel, articles sur l’histoire et la théorie de la bande dessinée).
COMICS UNDERGROUND JAPAN (offline)
INDY MAGAZINE
THE COMICS JOURNAL
THE COMIC BOOK LEGAL DEFENSE FUND
DARK HORSE COMICS
HEAVY METAL
fr.rec.arts.bd ou «FRAB», Forum de discussion sur toutes les bandes dessinées
Robert MARTY – Sémiotique Peircienne

Articles et entretiens :
GREGG et BI (Jessie) : «Entretien avec Cizo», in site du9, 1998.
GROTH (Gary) : «The ABC’s of altenative comics», in site The Comics Journal, 1999. (offline)
IZAWA (Eri) : What are mangas ?, 1998.
IZAWA (Eri) : Manga/Anime topics, 1998.
LEFEVRES (Pascal) : Termes bd en 8 langues, 1999.
SINCLAIR (Iain) : Usenet manga glossary, 1997.
SINCLAIR (Iain) : Usenet Manga Guide, Août 1997.
SMOLDEREN (Thierry) : «Naissance de la bande dessinée», in site Spoutnik, Septembre 1997. (offline)

Dossier de en septembre 2006