Hard Luck (n°10) Overload
Ce numéro d’Hard Luck est atypique à plus d’un titre (même si le numéro 9 était déjà constitué d’un unique récit) puisqu’il s’agit de la traduction d’un comics anglais qui semble à première vue très éloigné des univers traditionnellement dépeints dans cette « revue ».
Le récit est dense et violent (des histoires de terroristes manipulés par l’état), le dessin est brouillon et sombre, si bien qu’on se demande quelle mouche a pu piquer Ambre (Lionel Tran semble moins friand) pour qu’il désire éditer ce brûlot.
Néanmoins en filigrane on sent poindre le même désespoir et les mêmes interrogations qui émaillent les récits ambriens. Lionel Tran parle de résignation attristée dans sa préface, je ne lui donnerais pas tort. Un numéro particulier de Hard Luck, qui n’est décevant que par rapport à la qualité exceptionnelle des précédents numéros.
Vivement le numéro 11 en espérant que Ambre et Tran ne soient pas trop accaparés par leurs Memoires d’un looser (à paraître fin 98 chez 6 Pieds Sous Terre).

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