Murder can be fun

J’étais déjà tombé, dans ma petite librairie préférée sur un numéro du zine Murder can be fun. Une feuille de chou éditée par un fou furieux qui collectionnait les histoires de meurtres et de morts tordues. Si je me souviens bien, il avait même édité un calendrier avec pour chaque date, une anecdote morbide.
Le comics reprend les histoires du zine avec, à chaque fois, un thème central : Les fins tragiques de célébrités, les meurtres bizarres, les enfants homicides, les accidents mortels dans les zoos, etc …
Toutes les histoires sont (ré)écrites par John Marr et illustrées par des auteurs comme Evan Dorkin, Gregory Benton, Andi « Skeleton Key » Watson et tout un tas d’autres …

Derrière l’aspect morbide du projet, qui pourrait paraître malsain à certains, il faut remarquer que l’accumulation de faits confère au surréalisme. Murder can be fun nous fait également constater que l’imagination des meurtriers, des suicidaires, et de la mort, elle-même, est sans pareil …
Vous allez me dire, est-ce très sain de se bidonner de la mort d’autrui ? Très sain, je ne sais pas, mais, après tout, ce sujet nous concerne tous (comme il est si joliment écrit à l’entrée du cimetière d’Alger : « Aujourd’hui moi, demain toi. ») autant en rire un peu en attendant.