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Il faut le croire pour le voir

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Forest est l’un des plus grands auteurs contemporains de bande dessinée. Alors quand il signe un album c’est toujours un évènement. Forest a trop vite été étiqueté comme le père de Barbarella, la première héroïne n’ayant pas peur de se deshabiller (une des premières à être mère de famille aussi, mais ça la postérité ne s’en est pas préoccupée …). La plupart de son oeuvre a été finalement occultée/éblouie par la belle blonde. Dommage (damage).

L’intérêt des bandes de Forest vient de la vie (bien vivante) qui s’en dégage et de la joyeuse poésie graphique et langagière d’univers baroques qu’il est le seul à pouvoir construire.
Il faut le croire pour le voir se situe dans cet univers et renoue avec le meilleur de Forest. C’est Bignon qui dessine, mais un Bignon inspiré qui n’imite pas le dessin de Forest mais lui fait clin d’oeil et caresses.
Quant à l’histoire ? C’est inracontable comme une fête ! Il faut le voir pour le croire ! Hé ! hé !

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Chroniqué par en août 1997