James Sturm & Rich Tommaso
Depuis ses débuts, James Sturm a toujours montré la volonté d’évoquer les aspects les plus sombres de la société américaine et plus particulièrement de son Histoire au travers de sa trilogie God, Gold and Golems dont seul le dernier volet a été publié au Seuil sous le titre Le Swing du Golem. Cet album est considéré comme l’une de ses œuvres les plus importantes de par l’exigence de sa mise en scène et du traitement du sujet difficile de l’antisémitisme. Il signe aujourd’hui le scénario de Satchel Paige (Black Star chez Delcourt), une biographie de l’un des plus talentueux lanceurs de l’histoire du baseball contraint de jouer dans les ligues noires du fait de sa couleur de peau durant la Ségrégation. Rich Tommaso, jeune dessinateur encore peu connu en Europe, nous livre lui aussi quelques aspects de sa collaboration sur Black Star : la véritable histoire de Satchel Paige.
Nicolas Verstappen : Vous vouez une véritable passion pour l’Histoire des États-Unis à laquelle vous avez consacré la plupart de vos œuvres. Peut-on entrevoir dans cette approche de la mémoire un acte politique visant à mieux faire connaître les erreurs commises par le passé et éviter ainsi qu’elles ne soient répétées dans l’avenir ?
James Sturm : Je pense que tout pays, ou même individu, tire parti d’une meilleure connaissance de son histoire. La manière dont une personne ou une nation se perçoit dépend des histoires qu’elle raconte. Les mythes, qui sont souvent des éléments importants de l’Histoire populaire, peuvent transporter un pays mais peuvent aussi être néfastes de par leur portée plus restreinte.
NV : Vos albums The Revival (1996), Hundreds of Feet Below Daylight (1998) et Le Swing du Golem (2000) sont aujourd’hui présentés comme votre «trilogie américaine» sous le titre générique de God, Gold and Golems. Est-ce que l’idée même d’une trilogie était déjà présente en 1996 ?
JS : Après The Revival, j’ai commencé Hundreds of Feet Below Daylight. Durant les premières étapes de la conception de cet ouvrage, je songeais déjà avec impatience au Swing du Golem. L’idée de la trilogie m’est donc venue alors que j’avais accompli près de 40 % de cette aventure.
NV : Peut-on envisager votre scénario pour les Quatre Fantastiques (Fantastic Four : Unstable Molecules chez Marvel) comme un quatrième volet de votre «histoire» des États-Unis ? Vous y traitez d’aspects importants de ce pays au travers de son rapport à la culture populaire et à la période du Maccarthysme.
JS : Je n’envisage pas ce scénario comme un quatrième volet même s’il est bien conçu comme une fiction historique et qu’il suit chronologiquement les trois premiers. Il est vrai cependant que ces quatre récits nous donnent à voir une histoire plus «officielle» (que nous soyons face à des faits avérés ou à de super-héros !).
NV : Avant de collaborer avec Guy Davis sur ce projet, vous aviez songé à Craig Thompson pour le dessin. Pourquoi avoir pensé à lui ?
JS : C’est un ami commun qui m’a suggéré Craig. J’avais déjà rencontré ce dernier lors d’un ou deux festivals aux États-Unis et je l’ai contacté. Craig s’est montré intéressé et m’a rejoint sur ce projet. Après avoir travaillé sur quelques planches, nous sommes arrivés à la conclusion que mes petits croquis préparatoires ne laissaient aucune place à l’expression de son style. J’ai été ravi qu’il ait cependant eu l’occasion de réaliser les couvertures de la série. De même que je fus enchanté de ma très agréable collaboration avec Guy Davis (qui me fut recommandé par Marvel).
NV : A la fin de ce volume des Quatre Fantastiques vous annoncez un second volume (The Mad Thinkers) de même qu’un troisième (The Negative Zone). Qu’en est-il de ces chapitres ?
JS : C’était une pure fantaisie de ma part. Je n’ai jamais eu l’intention de les écrire…
NV : Vous avez signalé dans une interview pour le Comics Journal que vous n’aviez pas dessiné vous-même ce récit de super-héros car son public se limiterait à celui qui s’intéresse à ce genre. Pourquoi avez-vous décidé de ne pas dessiner Black Star et avez-vous choisi Rich Tommaso pour cette collaboration ?
JS : Je suis très lent lorsqu’il s’agit de dessiner des planches et Rich était le dessinateur le plus doué disponible à l’époque. Je dessine les œuvres qui me sont les plus personnelles et qu’il m’est impossible d’imaginer entre les mains d’un autre.
NV : Votre style tend avec les années vers une plus grande épuration de la ligne. Comment envisagez-vous cette évolution ?
JS : Je dépense tant d’énergie à me débattre avec mon dessin que je n’ai aucune idée de la manière dont il évolue.
NV : Ce rapprochement progressif vers une «ligne claire» est-il cependant influencé à vos yeux par des auteurs européens (Hergé, Chaland…) ou des maîtres du comic strip américains (comme dans le cas de Seth) ?
JS : Je ne considère pas le style de la «ligne claire» européenne comme une influence. Par contre, Seth est l’une de mes références. Il est l’un de mes auteurs favoris. J’aime aussi me tourner vers des graveurs ou des artistes des années 30 comme Raphael Soyer, Peggy Bacon, Thomas Hart Benton ou Denys Wortman. Pour être tout à fait honnête concernant mon style, j’ignore si je simplifie mon dessin pour une meilleure lisibilité ou parce que je ne suis pas assez doué pour exécuter un travail plus illustratif. Même si mes croquis préparatoires sont plus détaillés qu’avant, je me sens contraint de tout réduire à des éléments essentiels au moment d’attaquer ma case finale.
NV : L’apparition de la bichromie dans Le Swing du Golem est-elle liée à une crainte du vide laissé par des lignes plus fluides ?
JS : Le baseball est avant tout question d’atmosphère et la touche de couleur m’a aidé à rendre cet aspect. Sans l’utilisation de cet aplat, je serais contraint de faire appel à des ombrages plus importants. Je travaille pour le moment sur un album entièrement en couleurs où les cases sont de petits squelettes conçus pour porter une «chair colorée».
NV : Quel sera le sujet de ce nouvel album ?
JS : J’y évoque une journée dans la vie d’un tisserand juif de tapis en Europe de l’Est au début des années 1900. Ce livre, baptisé Market Day, sera publié par Drawn & Quarterly.
NV : Il est intéressant de noter que vous décidez d’aborder la couleur sur un album consacré à une période que nous percevons principalement en noir et blanc (de par le cinéma et la photographie). Pourquoi ce choix de la couleur ?
JS : Il était important pour moi que ce monde soit perçu comme étant contemporain. La couleur m’a semblé essentielle à cet égard.
NV : Ce passage des États-Unis à l’Europe est-il un moyen de revenir sur la génération de Juifs qui précède celle des émigrants du Swing du Golem ?
JS : Je n’envisage ici aucun lien avec le Swing du Golem. Le personnage central est mon alter-ego qui se débat avec ses problèmes familiaux, artistiques ou commerciaux. Placer ce récit en terre yiddish me permet de me plonger d’une manière plus profonde dans un contexte particulier et m’évite ainsi de me perdre dans mon propre drame.
NV : Ce concept m’évoque celui utilisé par Sammy Harkham dans son récit Lubavitch, Ukraine 1876 où il se met aussi en scène dans un contexte assez proche. Y a-t-il un lien quelconque entre vos démarches ?
JS : Un lien ? Nous sommes tous deux des dessinateurs juifs américains. Plus sérieusement, il serait présomptueux de ma part de tenter de détailler les intentions de Sammy.
NV : Sammy Harkham ayant donné quelques cours dans votre Center of Cartoon Studies, je me demandais si vous aviez eu l’occasion de confronter vos démarches. Il m’a décrit la sienne comme tenant de l’envie de réaliser une bande dessinée à la fois «historique, expérimentale et autobiographique».
JS : Sammy est en effet passé à White River Junction lors de la première année du Center for Cartoon Studies mais j’avais déjà débuté mon travail sur Market Day au moment de découvrir son excellent Lubavitch, Ukraine 1876. D’autre part, je ne définirais pas mon approche comme étant expérimentale.
NV : Pour en revenir à Black Star, on peut noter une autre forme d’épuration dans l’absence totale de phylactères. Pourquoi avoir fait ce choix ?
JS : J’ai lu de nombreux ouvrages sur l’histoire «orale» des États-Unis durant la période des lois ségrégationnistes de Jim Crow. Il se dégageait quelque chose de poignant des témoignages directs de ceux qui avaient vécu ces événements. Dans mon esprit, la suppression des phylactères permettait de rendre au mieux la nature de nos sources, de faire résonner la voix des gens qui expérimentèrent une telle oppression. De plus, les histoires orales que j’ai lues condensaient un grand nombre d’informations tout en conservant leurs aspects dramatiques et leur intensité. En travaillant sur un texte narratif, je suis aussi parvenu à développer mon récit au travers d’une pagination réduite.
NV : Vous utilisez aussi un découpage très sobre pour la plupart de vos albums. Que vous apporte le système de trois rangées égales de cases ?
JS : Je n’utilise pas ce système dans tous mes ouvrages mais il est vrai que je m’appuie fermement sur cette structure. Il est bien plus simple de composer son découpage à partir de cette base. J’apprécie cependant des compositions de pages plus organiques et plus élaborées mais je sais que ce n’est pas dans ce domaine que mes quelques talents résident.
NV : Pour de nombreux lecteurs américains, les règles du baseball ne doivent avoir aucun secret. Avez-vous songé au lectorat européen et international lorsque vous avez mis en scène les nombreuses séquences sportives de Black Star ou du Swing du Golem ?
JS : J’ai été surpris par le chaleureux accueil dont a bénéficié le Swing du Golem en Europe. J’ai tenté de rendre les séquences de baseball accessibles aux lecteurs qui ne s’intéressent pas à ce sport tout en étant assez authentique pour que les amateurs les trouvent crédibles.
NV : Depuis de nombreuses années déjà, vous enseignez la bande dessinée. Quels aspects en particulier ?
JS : J’enseigne les procédés de base de la pratique de la bande dessinée et j’en profite pour y glisser un peu d’histoire en citant des artistes dont le travail me semble être une bonne source d’inspiration. Mon objectif en tant qu’enseignant est d’aider les étudiants à trouver une forme d’intimité avec leurs propres processus créatifs. Au Center for Cartoon Studies, nous demandons aux étudiants de passer par tous les stades de l’élaboration d’une œuvre jusqu’à celui de l’impression. J’espère que chacun d’entre eux quitte le Centre avec une compréhension plus approfondie de ce qu’il faut mettre en œuvre pour parvenir à obtenir une bande dessinée de qualité.
NV : Quel sont les auteurs et les œuvres que vous introduisez dans vos cours ?
JS : Nous étudions trop d’auteurs de manière approfondie au Centre pour les citer tous ici. Je n’en mentionnerai que quelques uns : Art Spiegelman, Carl Barks, Jack Kirby, David B., Roy Crane, Chris Ware, Robert Crumb, Harvey Kurtzman.
NV : Qu’avez-vous appris sur la bande dessinée au cours de ces années d’enseignement ? Vos cours ont-ils influencé votre propre travail ?
JS : C’est en travaillant sur des bandes dessinées que j’ai le plus appris sur ce médium. C’est la raison pour laquelle, en tant que professeur, je demande à mes étudiants de fournir un maximum de travaux finalisés. Je peux aider mes étudiants à dessiner une carte mais ils devront voyager seuls dans ces territoires inconnus. Je suis certain par contre que j’ai tiré de nombreux enseignements, souvent positifs, au travers de mes cours comme celui d’atteindre le même niveau d’exigence que celui que j’attends de mes étudiants. Je citerai cependant deux aspects négatifs : je passe moins de temps à dessiner et je suis gêné par certains aspects de la création artistique dont j’ai pris conscience.
NV : J’aimerais conclure cet entretien en évoquant un petit ouvrage méconnu dont vous êtes l’auteur. Lorsque j’ai acheté le livret Return to Normal contenant six illustrations d’aéroport après le 11 septembre, j’ignorais d’ailleurs que vous en étiez l’auteur. Comment avez-vous abordé ces illustrations muettes au style naïf mettant en scène des personnages barbus (juifs ou musulmans) qui s’apprêtent à prendre un avion ?
JS : Je réagis au monde et je l’intègre au travers de récits et il m’a semblé naturel de répondre aux attentats du 11 septembre par une histoire. Return to Normal se base sur des livres sur les avions et les aéroports que je lisais à mes enfants à l’époque des attaques. La lecture de ces ouvrages changea totalement après les attentats. J’ai donc voulu poser quelques images, construire une narration très ouverte et permettre au lecteur (et à moi-même) de se figurer ce monde nouveau et déconcertant qu’est celui du post-11 septembre.
Entretien avec Rich Tommaso
Nicolas Verstappen : Comment est née cette collaboration avec James Sturm et quelles furent vos premières pensées face à un projet historique bien différent de vos œuvres personnelles ?
Rich Tommaso : James et moi tombions régulièrement l’un sur l’autre dans divers festivals et il me parlait à chaque fois de son désir de créer un Centre d’Etude de la Bande Dessinée. Il est finalement parvenu à monter ce projet qui a décollé bien plus rapidement que nous ne pouvions l’imaginer. Il m’a alors demandé si j’acceptais de donner une de mes planches originales au Centre avec un croquis supplémentaire. J’ai accepté et deux semaines plus tard il me recontactait en me demandant : «que dirais-tu de dessiner une bande dessinée biographique historique sur Satchel Paige pour Hyperion Books ?» Je n’accepte généralement pas les collaborations mais sachant que James en écrirait le scénario, j’ai accepté. Ce projet s’annonçait passionnant et je me suis senti prêt à passer une année dessus. D’autant que l’état de mes finances me préoccupait beaucoup à l’époque…
NV : Dans votre liste des meilleurs albums de 2008, trois bandes dessinées sur les sept sont d’origine française (Gus, Hanté et Le Combat Ordinaire). Pouvez-vous nous parler de l’intérêt que vous portez à la production européenne et de son influence sur votre travail ?
RT : Ce qui m’impressionne et me transporte avant tout chez des dessinateurs français comme Sfar, Trondheim et Blain (principalement), c’est qu’ils donnent le sentiment de passer un incroyable moment sur leurs planches, comme s’ils adoraient réellement dessiner des albums. Les Américains donnent le sentiment inverse en se plaignant sans cesse de ce que ce travail peut être pénible, déprimant et solitaire. C’est peut-être la raison pour laquelle ces auteurs français sont plus prolifiques que la plupart de leurs collègues d’Outre-Atlantique. De plus, leur style rend superbement la fluidité du dessin à main levée que certains parviennent à atteindre dans leurs carnets de croquis mais sont incapables de capturer dans un récit destiné à être publié. Je fais partie de ces dessinateurs qui s’asseyent, cogitent trop sur tous les aspects de leur travail et produisent très rarement. C’est une chose que je veux changer à l’avenir. J’aimerais dessiner et écrire des bandes dessinées de manière plus intuitive, comme si j’étais plus jeune, profitant de mon énergie plutôt que de réécrire mes séquences jusqu’à les rendre indigestes…
NV : Quelle expérience avez-vous tirée de cette collaboration avec James Sturm ?
RT : Elle a très clairement aiguisé mes capacités de dessinateur. Je ne serais jamais parvenu à rendre avec autant de précision des poses de baseball sans l’insistance de James qui m’a mené à les retravailler jusqu’à obtenir un résultat convaincant.
Elle m’a aussi permis de trouver le courage de m’attaquer à une œuvre historique. C’est une envie que je gardais en moi depuis plusieurs années. J’avais plusieurs idées en tête mais je n’avais jamais osé me lancer… jusqu’à ce jour. La discipline à laquelle je me suis astreint sur ce projet m’a aussi permis de travailler de manière plus efficace. J’étais bien plus concentré car je dessinais chaque jour sans avoir à m’interrompre pour un travail alimentaire harassant.
NV : Avez-vous utilisé le Swing du Golem de James comme référence pour votre approche des séquences de baseball ? Pour capturer l’atmosphère qui lui est propre ?
RT : Dessiner des séquences de baseball était un défi très difficile d’autant que 60 pages du roman graphique présentaient des personnages qui y jouaient ! J’ai dû dessiner les mêmes poses (prises par plusieurs joueurs) encore et encore et encore. James fut d’une grande aide pour capturer des gestes de mains et des positions spécifiques. Il en sait bien plus sur ce sport que moi. Je me suis penché sur le Swing du Golem mais aussi sur des tonnes de photographies, des mangas de baseball et des matchs télévisés. C’est une entreprise difficile lorsque vous n’avez jamais vraiment pratiqué cette discipline. Je travaille actuellement sur une histoire courte liée au tennis et il est bien plus simple pour moi de capturer les mouvements car je joue au tennis et je le regarde régulièrement à la télévision.
NV : Vous mentionnez les mangas de baseball comme référence de documentation mais votre découpage est bien loin de celui des albums japonais consacrés au sport. Le système de trois rangées égales de cases tient d’une volonté d’intensité plus psychologique ? De mieux rendre les faces à faces ?
RT : Non. Je crois que la décision de James d’éviter les plans serrés à des fins dramatiques est avant tout liée au difficile sujet de cet album qui traite du racisme. La ségrégation et l’oppression subies par les Noirs dans le Sud des États-Unis devaient être traitées d’une manière sérieuse et ne devaient donc pas être présentées dans un album qui aurait mis en avant le «divertissement».
NV : L’absence de phylactères a-t-elle influencé votre travail graphique ? A-t-elle facilité le découpage des séquences ?
RT : Elle n’a pas tellement influencé mon dessin mais elle a facilité mon travail de crayonné et d’encrage. C’est la première fois que je ne devais plus me préoccuper de dessiner autour des phylactères. Nous avons cependant dû retravailler quelques séquences pour une question de fluidité. Certaines d’entre elles ne s’emboîtaient pas de manière harmonieuse.
NV : Vous avez aussi donné quelques cours au Center for Cartoon Studies. De quel type d’enseignement étiez-vous chargé ?
RT : J’ai enseigné au Centre lorsqu’il a ouvert en 2005 jusqu’en 2007, année durant laquelle j’ai déménagé à Atlanta. Je donnais des cours pratiques sur le dessin, les techniques d’encrage et le matériel nécessaire. J’ai aussi donné un cours sur les ombrages du corps humain et du visage (selon la source de lumière ou l’effet de dégradé désiré). J’ai aussi enseigné le lettrage en compagnie de Steve Bissette durant quatre semaines. Nous abordions le lettrage dans le cadre de la conception de logos, de phylactères, de pagination ou d’effets sonores. En dehors de ces cours pratiques, j’ai donné une conférence sur les auteurs de formation et de style classiques de Roy Crane à Jaime Hernandez. Mais au bout du compte, je dirais que je n’ai pas enseigné très régulièrement durant ces deux années. Juste de temps à autre…
[Entretien réalisé en Mars 2009 par courrier électronique pour le carnet XeroXed #16.]
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