Matsumoto Taiyô
Au sein d’une production japonaise qui apparaît parfois comme standardisée à l’extrême, rythmée par la course effrénée des magazines des grands éditeurs, Matsumoto Taiyô présente un cas remarquable: depuis un quart de siècle, il construit une œuvre éminemment personnelle et immédiatement reconnaissable, dont Sunny, sa dernière série, semble l’aboutissement le plus intime.