Edmond Baudoin
Cet entretien avec Baudoin s’est fait en même temps qu’il dédicaçait. L’homme est extrêmement sympathique et généreux, et a su mettre à l’aise le plus timide de ses interlocuteurs. Ses réponses sont faites de pleins et de déliés à l’image de son pinceau glissant sur les feuilles blanches des albums.
La conversation a surtout tourné autour de la carrière du dessinateur car l’interlocuteur avait les yeux écarquillés.
[Jessie Bi|signature]
J.B. : Éloge de la poussière est un peu un condensé des autres albums. On y retrouve la démarche autobiographique, mais aussi celle du reportage …
B. : Oui, mais en même temps c’est dans la suite de ce que j’ai fait avant, car même dans Couma Aço il y a encore de la retenue par rapport à ma manière de m’exprimer, tandis que là c’est encore plus libéré d’une certaine manière. C’est donc pas plus reportage … c’est …
J.B. : Je voulais dire que c’est juste entre les deux …
B. : Voilà ! C’est vrai qu’entre temps j’avais fait La mort du peintre qui était vraiment un reportage et donc je me suis beaucoup plus servi de ce que j’à appris dans ce livre dans l’expression, dans la manière de m’exprimer … On pourrait dire que la bande dessinée, non pas classique comme pour le Japon mais celle que je veux faire dans mon travail, irait dans le sens d’Éloge de la poussière.
C’est là que je veux aller. Ce n’est donc pas parce que c’est plus reportage, mais parce que cela correspond à mon expression, à ma manière de m’exprimer.
J.B. : Dans Éloge on trouve beaucoup de ratures, de repentirs à la façon des peintres … il y a du collage aussi …
B. : Ouais, ouais, c’est que j’ai du mal à imaginer qu’un livre soit fini. Je pourrai reprendre aujourd’hui Passe le temps et le recommencer … Un peu comme le facteur Cheval qui toute sa vie à fait sa maison … Un livre, un dessin n’est jamais fini, une peinture ou une sculpture non plus … Mais je ne suis pas tout seul à penser cela !
Cette volonté de laisser mes ratures, montrant mes errements, et en rapport avec un travail qui en vérité est en train de se faire. Le prochain Éloge de la poussière … ça s’appellera autrement ; mais c’est une réflexion que j’ai commencée depuis longtemps, sur la mémoire, mais qui se continue, quoi …
Et donc, il faut bien donner des titres à des trucs, et puis un jour tu le donnes à un éditeur qui estime que c’est fini alors que c’est pas fini quoi ! …
Pour les trois premiers livres que j’avais fait Passe le Temps, La peau du Lézard, et Un flip Coca ; un éditeur suédois avait regroupé les trois albums et avait appelé ça Amour.
Pourquoi pas ? Ça ne me serait pas venu à l’idée, mais peut être que tout ce que je fais parle tellement de l’amour, qu’on pourra à la fin ne faire qu’un seul livre. Pas tout bien sûr, pas ceux que j’ai fait avec Frank ou même avec Lob …
Mais dans l’ensemble que j’ai fait il y a une continuation tellement évidente, même s’il n’y a pas les mêmes personnages, s’il n’y a pas une suite … Mais je raconte toujours la même histoire d’une certaine manière !
J.B. : Dans Éloge de la poussière il y a des reproductions de toiles, continuez-vous à en faire ?
B. : Oui, oui mais … Alors là le problème c’est que je travaille trop avec le dessin et la bande dessinée, pour avoir aussi du temps à bloquer sur la peinture. Ça m’embête beaucoup, mais … en même temps je me dis que « bon, ben ça va venir, quoi ! ». Que c’est pas là parce que c’est pas nécessaire que ce soit comme ça …
Comme je fais des choses pour les enfants pour le Seuil Jeunesse … et bien actuellement je travaille sur des toiles … Je cherche … Autant dans la bande dessinée je commence à savoir un petit peu où je vais, autant dans la peinture je suis un débutant …
Je cherche même en faisant des dédicaces : Où aller ?, Qu’est-ce que je dois faire ? … Je fais des tableaux mais, qui à mon sens ne peuvent pas être exposés, parce que … c’est de la recherche ! J’en suis à balbutier avec la bande dessinée sûrement, mais avec la peinture encore plus …
J.B. : Il n’y a eu qu’une exposition à Escale à Paris ?
B. : Il y a eu qu’Escale, oui, dans les dernières années. Avant de faire de la bande dessinée je ne faisais que des expos, donc ce n’est pas la première à Escale, mais il faut remonter à 18 ans alors.
J.B. : Est-ce qu’on verra les planches publiées pour le Japon ? Seront-elles traduites ?
B. : Ça sera traduit pour la France, oui. Mais pas tout de suite, il faut au moins attendre 97. C’est les éditeurs qui ont décidé de ça. Moi, je suis auteur japonais, je ne peux pas décider si je vais publier en France. C’est les Japonais qui ont acheté mon travail qui vont décider. Ce sont les seuls maîtres. L’éditeur français avec lequel ils ont discuté n’est pas certain de vouloir éditer le premier livre, par contre le deuxième lui plaît beaucoup, alors il voudrait éditer le deuxième avant le premier, mais le deuxième, moi je suis en train de le faire et au Japon quand j’ai fini 300 pages ils n’éditent pas le livre immédiatement. Mon premier livre au Japon ne sortira qu’au mois de Juin, alors qu’il y a un an que je l’ai terminé et donc pour le deuxième aussi ça sera comme ça. Il y a donc une espèce de blocage de ce que j’ai fait là-bas et qui ne pourra pas être publié en France avant longtemps.
Bon, c’est pas très grave, enfin sauf peut être pour vous car « merde, j’aimerai bien voir Le Voyage ! » Mais comme je continue à travailler, contrairement à Baru qui avait tout misé sur le Japon, et qui était embêté car il n’avait plus fait d’album en France … Tandis que moi je continue avec L’Association, je continue à sortir des trucs, alors que le Japon soit bloqué ça m’embête pas tellement, ça sortira, et même si c’est en 97 et que je suis mort d’ici là, et bien tant pis, mais je veux dire que les choses sortiront. J’existe ! Je sors ça et je sortirai des trucs à l’automne. Je travaille vite ce qui me permet d’exister aussi ici.
J.B. : J’ai cru comprendre qu’il y avait beaucoup de planches muettes dans votre travail pour le Japon …
B. : Oui, c’est différent pour le Japon. Dans une bande dessinée je me sers beaucoup du dessin.
Bon, le dessin raconte quelque chose, l’encadré raconte autre chose et les bulles encore autre chose. Et la case d’après je peux casser encore cela et faire qu’il y ait des cases qui se tamponnent et se cognent très fort. Au Japon c’est impossible le lecteur japonais n’a pas la culture du lecteur français, et si je fais ça il va être perdu.
Mais par contre, au Japon, au lieu d’avoir une page pour raconter notre interview j’en aurai plusieurs. Ici, si dans un album je dis que je dessine et que je suis interviewé en même temps et bien je vais avoir une page pour exprimer l’atmosphère, l’ambiance qu’il y a, le regard des gens, etc … Au Japon pour la même chose je vais avoir huit pages ce qui me permet de jouer beaucoup plus sur l’attitude des gens. Comment tu te tiens, comment tu es, comment je suis … non pas dans des encadrés, mais dans la psychologie corporelle. Quand un type se gratte trois fois le nez … imagine des choses comme ça, tu vois … Je peux jouer beaucoup plus comme si c’était un dessin animé presque … J’ai huit pages pour m’exprimer.
Un type qui ose prendre la main d’une fille et bien je vais le faire en quatre pages. En France je vais le faire en deux images. Tu vois, et donc c’est une différence de culture … Mais j’arrive au même résultat, ce qui fait que lire une bande dessinée japonaise avec moi, tu peux la lire sans voir de textes puisque tout se raconte avec les gestes et les attitudes des gens … Mais ça me plaît bien, c’est autrement, c’est autre chose …
J.B. : Mais les textes vous les écrivez vous-même ?
B. : Les textes je les écris moi-même.. Mais au point de vue travail, il y a pas beaucoup de trucs qui changent … Les Japonais lisent de droite à gauche donc je travaille comme ça dans ce sens … Ce qui fait que des fois quand je retravaille pour les Français je me plante, je travaille dans l’autre sens …
Y’a cela et puis je ne peux pas mettre ma bulle dedans, vu que c’est du texte en hauteur donc je dessine la case toute pleine je dessine partout en sachant qu’il y a des endroits un peu morts … où ils peuvent descendre une bulle mais je fais la totalité de la case … et après sur un calque je fais vite fait la case en français et ensuite ils traduisent … Je peux pas te dire s’ils traduisent bien, ça …
J.B. : Je pensais que c’était vous qui traciez les lettres, surtout que votre trait est très calligraphique …
B. : Oui … mais non. Là, c’est l’ordinateur, y’a personne il faudrait que j’écrive moi même en japonais pour que ce soit … Mais alors là c’est pas demain la veille, hein, je sais même pas parler anglais, alors …
En vérité, il n’y a pas d’autre chose avec eux … Ah si, une chose qu’ils m’ont appris à faire, que je ne faisais pas avant, c’est … c’est que je dois faire un synopsis avant ; je leur envoie et ils me disent s’ils sont d’accord et après je fais l’ensemble. Des fois ils ont des remarques car il y a des trucs que les Japonais ne peuvent pas comprendre.
Imagine que tu fasses un truc dans le métro, tu fais le métro, puis il y a quelqu’un qui ouvre la porte du métro … Le Japonais il ne va pas comprendre, puisque pour lui, elle s’ouvre toute seule ! Ils ne vont pas piger qu’il y a un type qui l’ouvre … tu vois ? … Puis il y a des trucs que je ne peux pas savoir moi.
J.B. : Pour La diagonale des jours, c’est une démarche complètement nouvelle …
B. : Non ça c’était avec un ami, et on a correspondu réellement, et puis au bout de deux ans il m’a dit ça pourrait faire un livre, peut être … Et comme moi j’aime bien sa sensibilité … et c’est ma manière aussi, peut être, de me dire comme ça il va être édité et ça peut l’aider. Voilà, c’est un truc d’amitié.
J.B. : Pourtant c’est quand même vraiment nouveau la correspondance entièrement en bande dessinée …
B. : Au fond, moi j’ai l’impression de faire beaucoup de brouillons, beaucoup de trucs, et s’il y a d’autres dessinateurs pour une histoire comme ça, de correspondance sur le monde d’aujourd’hui et tout … ça peut donner des idées, donc pourquoi pas, hein ! … Qu’ils le fassent, qu’ils rentrent dedans, ça peut être bien.
Voilà, c’est une idée que je donne de manière de faire avec la bande dessinée … Mais je vais pas continuer, non.
J.B. : Ah bon,il n’y aura pas de suite ? …
B. : Non j’ai trop de choses à raconter avec moi même … comme ça … trop, trop … J’aurai pas assez du reste de ma vie pour raconter tout ce que j’ai à raconter … Malheureusement … Je le sais déjà …
J’ai rien, hein ! On m’a pas dit « vous avez un cancer, vous allez mourir » ! Mais je sais que je n’aurai pas assez de temps.
J.B. : Maintenant que Futuropolis a fermé vous allez travailler entièrement avec L’Association ou avec d’autres éditeurs ?
B. : Alors, j’ai commencé à travailler pour Z éditions à Nice, je vais continuer. Quand tu commences quelque chose avec un éditeur … Mais pour Z, ça sera des choses un peu comme ça … textes … images … (Il montre Chagrin d’encre).
Pour L’Association, ça va être la continuation de Futuropolis et de mes histoires … Je travaille aussi pour le Seuil jeunesse, des choses d’enfants … et puis je veux m’essayer à des trucs d’enfants … Est-ce que je suis capable aussi de faire des bandes dessinées pour enfant ? … Ca me plaît de toucher à ça … Chaque fois c’est un challenge !
Donc, ça fait beaucoup : Seuil Jeunesse, Z, les Japonais, L’Association … et puis un gag ! Je sais pas si ça va marcher … Euh, j’étais à la fête des vingt ans de Fluide Glacial … Je trouve ça beauf, moi, personnellement (en riant) et là, ils me demandent de faire des pages, alors si je travaille aussi pour Fluide … (en riant toujours) Non mais tu me vois dans le Fluide !
Alors j’ai dit : « Attends, je comprends pas, je fais ce que je veux ? » « Oui, oui, vous faites ce que vous voulez. » Alors, bon si je fais ce que je veux … Les militaires ils ne vont plus comprendre là ! (rires)
J.B. : Mais l’histoire avec Schlingo, c’est vrai ?
B. : Qu’il s’appelle Nioduab ?
J.B. : Ouais.
B. : Ouais, c’est vrai. Mais là je sais pas pourquoi. J’avoue que je sais pas, parce que personne s’appelle Nioduab. Et j’imagine que … Il y a eu beaucoup de Baudoin. C’est au départ Baldwin, c’est allemand, ça vient d’il y a longtemps les Wisigoths, les Ostrogoths, tout ça, qui envahissaient la Gaule … et …
(Baudoin s’interrompt car sa dédicace a « les yeux trop rapprochés », il corrige pendant quelques instants et reprend …)
B. : …
Je sais pas l’histoire réelle de Nioduab. C’est tellement fou. Alors il y a beaucoup de Baudoin dans le Sud de la France et en Italie. Et Charlie est italien. Et donc j’imagine que vraiment quelqu’un dans sa famille, par le passé à du faire des choses atroces et qu’ils ont complètement changé de nom,..tu vois parce que Baudoin, Nioduab à l’envers … C’est … c’est affolant parce que je ne vois pas un italien s’appeler Nioduab.
Là, y a un problème, dans son histoire il y a quelqu’un qui a fait quelque chose de mal. Faudrait être archéologue, pour voir si en Italie il y a beaucoup de Nioduab. En tout cas, c’est vrai, il s’appelle Nioduab, j’ai vu sa carte d’identité. C’est lui qui était venu me voir : « Dis ! dis ! Je m’appelle comme toi à l’envers ! » (rires) Et comme la réalité c’est vraiment l’envers de ce que je peux être … j’aime bien ce gag, quoi …
Peut-être que je suis cousin avec Charlie …
J.B. : Dans Carla il y avait des planches en couleur, vous allez en refaire ?
B. : Non euh … ben alors ça c’était une méchanceté de ma part. Je pensais que c’était Casterman qui allait faire ce livre. Je voulais que Casterman paye le prix fort pour ce livre, comme un livre en couleur. Je m’étais dit : « tu mets trois planches en couleur, le livre vaut aussi cher que si les pages étaient en couleur ! ». (rires) Ça, c’est mon côté anar. Résultat c’est Futuropolis qui l’a fait et c’est Futuropolis qui a payé mais bon … tant pis …
J.B. : Pourtant dans l’histoire je trouve que ça va bien.
B. : Oui, oui, mais j’avais pris l’histoire où la couleur était nécessaire. Mais j’ai fait la même chose avec les Humanoides associés ! J’ai mis une case au centre, en couleur, ce qui fait que tout l’album est aussi cher que s’il était entièrement en couleur … C’est des gags, ça … C’est méchant, quoi ! Je suis très méchant moi ! Mais peut être qu’il faut pas l’écrire, parce qu’après les éditeurs ils vont dire : « Putain, Baudoin hein, c’est un salaud ! Si on travaille avec lui il nous fait un truc pas possible pour nous faire payer le maximum … »(rires)
J.B. : Le prochain album sera une patte de mouche, non ?
B. : Ah oui, oui, ce sera une petite bande dessinée, car j’ai eu un grand-père cow-boy qui a connu Buffalo Bill et tout ça … L’histoire la plus dingue qui soit ! Alors comme j’ai raconté dans Couma Aco un autre grand-père … Tu vois, autant je peux raconter un paysan mais un mec qui a connu Buffalo Bill, qui a participé à la construction du canal de Panama … Tu vois ça c’est pas possible, c’est du gag ! Mais pourtant c’est vrai, alors je l’ai fait dans une patte de mouche, même si on peut pas consacrer un livre sur un mec qui était américain et qui est venu en France … En principe c’est le contraire … (rires) …
J.B. : Les premier albums qui étaient chez Glénat sont introuvables. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
B. : J’ai commencé à travailler au tout début pour Glénat, pour un journal qui s’appelait Le canard sauvage à l’époque. J’ai fait des choses là, et un jour il a fait une compilation des histoires qui étaient passées dans le canard sauvage.
C’est donc un album de mes premières histoires … C’est intéressant pour l’historien ou l’archéologue de Baudoin, mais à part cela il n’y a pas à se rouler par terre de ce qu’il y a dans ces livres.
J.B. : C’était des gags ou des histoires plus conventionnels ?
B. : Il y avait un peu de tout. Il y avait des gags oui. J’avais raconté une histoire du Christ un peu style Monty Python, des choses comme ça. Mais ça n’existait pas en France à l’époque Monty Python … donc j’étais en avance … Y’avait des trucs comme ça, mais …
J.B. : Ça pourrait être dans Fluide Glacial, maintenant ?
B. : Non, non, c’était mauvais ! Si un jeune arrive avec les dessins avec lesquels j’ai commencé la bande dessinée, s’il arrive sur le marché avec ça, il ne passera jamais la rampe, jamais, jamais … Ces premières histoires que je faisais, c’étaient des histoires presque sans textes, c’était incompréhensible, là c’était du japonais vraiment, sans traduction (rires) …
J.B. : Est-ce que vous recomptez travailler avec un scénariste ?
B. : Non. Tout à l’heure j’ai dit que j’aurai pas assez de ma vie pour faire tout ce que je veux faire. Mais enfin on ne peut pas jurer de rien. Je dis souvent oui à beaucoup de choses. Si je tombe sur un texte vraiment … mais je pense pas …
Par exemple l’histoire avec Lob, c’est vraiment un truc d’amitié ! Donc imagine un truc d’amitié comme ça, et que ça se repasse. Alors je peux le faire, ça peut m’arriver, oui.
Éloge de la poussière
Baudoin y raconte sa mère âgée, perdant doucement la mémoire alors que lui la retrouve et l’affronte.
Nous le suivons dans son errement intérieur à travers ses doutes, ses joies, à travers ses différents âges, différentes anecdotes, différentes villes (Nice, Paris, Beyrouth, son village natal …) différentes femmes, différents amours … La mémoire est le centre de ce livre ; la mémoire glorifié et la mémoire occultée.
L’auteur s’interroge : pourquoi cache-t-on des souvenirs ? Pourquoi en parle-t-on après ? Pourquoi les transmettons nous ? Arrivons-nous vraiment à transmettre et recevoir cette mémoire ? On comprend mieux que le livre soit pleins de ratures et de repentirs. Pleins d’avancées et de retours.
Avec Éloge de la poussière, Baudoin s’exorcise, mais réfléchit avec son pinceau sur la vie et son inépuisable beauté. Éloge parle de la poussière, de celle que l’on n’aime enlever des vieux objets ou des vieilles photos que l’on découvre dans un grenier, et de celle qui nous compose tous.
Depuis l’entretien, les livres dont parle Baudoin sont disponibles dans toutes les bonnes librairies, Le Voyage et Made in US chez l’Association. Il ne nous reste plus qu’à attendre Le Portrait …
Super contenu ! Continuez votre bon travail!